Ultra propreté : Comment éviter la contamination en milieu pharmaceutique ?

Le milieu pharmaceutique est un univers qui exige une bonne expertise, de la rigueur dans le respect des process, dans l’utilisation des technologies et de travailler dans un univers qui ne laisse place à aucune infection ni contamination. Mais, comment obtenir un tel niveau d’ultra propreté ?

La pharmaceutique, un secteur où aucune contamination n’est acceptée

La pharmaceutique regroupe les opérations qui visent à mettre au point des vaccins, des pommades, des médicaments… qui seront ensuite appliqués par voie cutanée ou avaler pour les consommateurs dans le but de les soigner de certains maux et maladies. On comprend alors aisément qu’aucune contamination ne peut être acceptée car elle pourrait remettre en cause la santé des usagers.

Cela pourrait également mettre en péril celle des scientifiques qui manipulent des agents pathogènes.

L’ultra propreté est donc de mise et adaptée en fonction des produits. En effet, son niveau est plus élevé pour les produits injectables que ceux oraux par exemple. Cela impose de mettre en place des équipements spécifiques comme le propose Conformat, spécialiste dans ce domaine depuis des dizaines d’années.

Qu’est-ce que l’ultra propreté ?

L’ultra propreté se définit comme la mise en place d’espaces clos au sein desquels la contamination est maîtrisée qu’elle soit moléculaire, biologique, particulaire… Pour contrôler la concentration des particules en suspension dans l’air, leur introduction, production et rétention doivent être maîtrisées. Pour cela, plusieurs aspects sont à vérifier comme la pression de l’air, la température ambiante, le taux d’humidité…

Des données qui varient en fonction du secteur car l’ultra propre est utilisé dans l’univers pharmaceutique mais aussi l’agroalimentaire, la technologie ou encore la.

Comment mettre en place un environnement de travail ultra propre ?

La salle blanche est un des éléments majeurs pour mettre en place l’ultra propreté dans un environnement de travail. Elle doit répondre à la norme ISO 14664-1. Il s’agit d’une pièce ou d’une série de pièces où l’introduction des particules est minime ainsi que leur production et leur rétention. L’air entrant y est filtré à différents niveaux. Il est aspiré par le bas pour être envoyé dans une centrale de traitement d’air pour ensuite être envoyé dans la salle par le haut. Le flux d’air est ainsi recyclé jusqu’à 60 fois par heure. En outre, 30 % d’air neuf est injecté chaque heure pour éviter toute contamination de dioxyde de carbone qui est rejeté par les scientifiques qui travaillent dans cet espace et compenser les différentes ouvertures et fermetures de la porte.

Par ailleurs, il faut savoir qu’il existe deux types de salles pour l’ultra propreté. Celle utilisée en pharmaceutique est dite en surpression par rapport à la pression atmosphérique. Elle est efficace pour empêcher les polluants tels que les poussières et bactéries d’entrer.

Par ailleurs, pour éviter toute contamination, un protocole est à respecter. En effet, il existe un sas dans lequel les biologistes doivent entrer afin d’enfiler une blouse complète, de mettre une charlotte correctement afin qu’aucun cheveu ne dépasse, un cache-barbe, un masque et des chaussures ou des bottes en plastique qui ne seront utilisées qu’à l’intérieur. Ils ont également besoin de gants pour travailler sans rien contaminer.

Le port de l’ensemble de cet équipement est obligatoire durant tout le temps où les biologistes dans la salle blanche. Ils le quittent en retournant dans le sas en sortant. C’est grâce à ces précautions qui doivent impérativement être strictement respectées que l’ultra propreté peut être maintenue dans l’environnement de travail. Dans le cas contraire, le risque e contamination serait de nouveau présent.